vendredi 18 avril 2014

Summer Wars de Hosada Mamoru






En matière de film d'animation, je me laisse souvent guider par le hasard. Si cela donne parfois des résultats mitigés, comme ce fut le cas avec Origine, il a aussi de bonnes surprises. Summer Wars en est une. Je ne connaissais par Hosada Mamoru ( 細田守) même si j'avais entendu parler de certains de ces films. Le premier contact a été bon.







 

Synopsis


Kenji, un lycéen plutôt doué avec les chiffres, est invité par sa senpai, Natsuki, a une fête de famille : il s'agit de célébrer les 90 ans de sa grand-mère, qui règne en maître sur la famille Jinnouchi, laquelle s’enorgueillit de la prestigieuse ascendance des Takeda (pour ceux qui l'ignorent, les Takeda étaient de puissants daimyos de l'époque Sengoku). Natsuki, pour faire plaisir à sa grand-père, impose à Kenji de jouer le rôle de fiancé. La situation se complique lorsque OZ, une gigantesque communauté virtuelle ayant de multiples impacts sur la vie réelle, est attaqué. GPS, systèmes d'alarmes, comptes personnels, tout est sens dessus dessous. Kenji, chargé parmi d'autres de veiller à la sécurité du système en job d'été, est dans un premier temps soupçonné d'être le pirate responsable du chaos. Mais on découvre rapidement qu'une intelligence artificielle, surnommée Love Machine, aussi puissante qu'incontrôlable est à l'origine du problème. Kenji, aidé par le clan Jinnouchi, parviendra-t-il à arrêter la terrible Love Machine ?

Commentaire


Même si elle n'est pas traitée de manière très réaliste, l'idée de mettre en scène la dépendance de nos sociétés à l'égard des nouvelles technologies n'est pas mauvaise. On connaît maintenant les troubles que peuvent semer un virus ou une simple panne de réseau. Néanmoins, le film n'a pas vraiment pour ambition de faire réfléchir sur la question. Son but est de divertir, et il le fait avec brio, en exploitant deux filons, celui de la communauté virtuelle, OZ, avec ses combats et son univers délirant, et celui du clan Jinnouchi, avec sa doyenne tyrannique, sa tendance matriarcale, son culte désuet à un glorieux passé et sa capacité de mobilisation face à la crise. Les différents membres du clan et leurs relations fournissent autant de ressorts comiques. D'autres trouvailles, comme la partie endiablée de Koi Koi contre la Love Machine, sont particulièrement bien senties. Bref, le film est drôle, joliment réalisé et permet de passer un très bon moment.

****

En résumé, Summer Wars n'a rien de révolutionnaire, mais n'en constitue pas moins une excellente animation. De quoi m'inciter à regarder d'autres œuvres d'Hosada, comme la Traversée du temps et Les Enfants loups. それでは、また。

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